Diogène, Caligula, Machiavel, Gilgamesh et compagnie…
Changement de layout pour commencer. J'aurais pas tenu longtemps avec les couleurs. J'me sens vraiment mieux avec du noir. Canalblog me fait chier, il veut pas afficher la couette couette que Pooh m'a faite… >< quelle merde.
Le Japon éliminé, la Corée éliminée, la France qualifiée, l'Argentine éliminée, les Pays bas éliminés… cette coupe du monde est la plus nulle de l'histoire de la coupe du monde.
Ah les Français… quelle belle brochette d'hypocrites… m'enfin vous savez s'que j'en pense… j'aime pas les girouettes… comment j'aurais aimé qu'ils perdent ce soir… juste pour voir les gens leurs cracher dessus à nouveau après les avoir encenser après la victoire sur l'Espagne, alors qu'ils les descendaient en flèche depuis le début… Elle est belle la notion de supporters… ça m'énerve ><
C'est marrant parce qu'il y a jamais autant de gens qui m'appellent que quand l'équipe de France gagne. 10 personnes en 10 minutes qui appellent pour me hurler leur joie et que j'ai méchamment envoyé chier (d'ailleurs je m'en excuse vraiment hein je vous nem les gens), même mon père s'y est mis… bande de ****
Dans un autre monde on a mangé chez Gut gut. La tête dans les étoiles, avec les légendes et les idées. Schopenhauer, Lankan, Freud, Nazio, Platon, Socrate, Einstein, Spinoza… Dans un monde culturé et pas décadent, loin de la fabrique industrielle de cadavres de Hanna Arendt… Il me fait peur Gut-gut, sa vision du monde me fait peur, mais j'ai envie d'y croire… Pis j'ai envie de l'écouter parler tout le temps… Comme une révélation… j'ai envie de me faire des ennemis: comme lorsque Moise écoutait Dieu devant son buisson (ahahaha lapidez-moi maintenant). J'suis fatiguée et j'écris n'imp' mais c'est pas si faux finalement… Pis comme à chaque fois, il nous redonne confiance. En nous surtout… exit les autres.. fuck le monde… Moi j'aimerais juste pouvoir vivre comme j'aimerais. Le monde nous fait penser comme il faut, gut gut nous laisse penser comme on peut, ou comme on veut… Si un jour je pouvais faire pour quelqu'un la moitié de ce qu'il a fait pour moi, je crois que j'aurais réussit… quoi? rien, moi ptêtre… j'suis fatiguée… un autre jour j'parlerais de la fête du cinéma…
Jussieu? Inalco? Sorbonne? DULCO?
LLCE? LMA? Je sais pas, je sais plus
et là j'm'en fous. J'ai juste envie de pleurer, d'écouter ces chansons
qui me
foutent le cafard, de rester toute seule au fond de mon lit avec Teddy,
et de
penser à tout, à rien, au monde dehors ailleurs, qui tourne tout seul
et que
j'envie. Pourtant j'suis pas triste, ça fait juste longtemps que
c'était pas
venu, ça s'empare lentement de moi, ça s'installe et ça reste, besoin
de rien,
de silence, de piano dans la nuit, de larmes en torrent sans aucune
retenue.
Juste envie de tomber lentement, de se laisser glisser dans le gouffre
sans
chercher à se retenir, comme dans vendredi ou la vie sauvage de Michel
Tournier. Comme Robinson me glisser silencieusement -avec ce sentiment
d'intense
culpabilité- dans la caverne, et me blottir dans le cocon blanc, seule,
douillettement
installée. J'ai souvent rêvé de cette caverne je crois. Mais je ne
souhaite
jamais y rester, l'éternité c'est trop long, laissez-moi juste quelque
temps. J'me retrouve à m'écrier "mais moi j'voulais que ça arrive
qu'aux autres" en tapant du pied et en supliant comme une petite fille.
parceque je suis comme tout les êtres humains, désarmée, terrifiée,
face à ce que je ne peux contrôler, la maladie qui nous rend tous
impuissants. Et moi j'voulait qu'elle sache que je l'aime et que
j'aimerais faire quelque chose, mais je suis maladroite et je ne sers à
rien. sentiment d'impuissance comme toujours, refuge dans silence, et
dans l'ignorance.