The end

… Jamais été douée pour les au revoirs, ni pour les adieux, chais pas comment finir, jamamis, su -ni aimé- comment dire au revoirs, à bientôt àjamais, je sais pas, j'ai pas envie, préfère me sauver, esquiver... les fins me font peur, elles me laissent sur la mienne… : 3 Dernières impressions, tranche de vie pas finit, pour cloturer celui ci… mais tout ceci n'est qu'un changement, un de plus, ma vie est un tourbillon constant en ce moment, changements miniscules et grands chambardements, tout se confond, mèle, emmèle, bordel… dans ma tête et dans ma vie, illusions, impressions, connaissances et questions, doutes, espoir, peur, avenir, grandir, partir, rester, stagner, mourir…

La pluie se déchaîne dehors… tellement fort… on dirait que toute la violence que j'ai en moi s'exteriose dans cet orage de chaleur… toute cette haine, cette déception… déçue, trahie, désillusionnée, assemblage de mots sans sens ni commune mesure, comme toujours, excessivité de mes réactions, paranoïa ambiante et braquages inutiles… obligée de pousser le volume pour rendre les sons audibles, tandis que les gouttes s'abattent de plus en plus violemment sur les carreaux, extraordinaire métaphore de la migraine lancinante qui semble ne plus vouloir quitter mon crane ces derniers jours, cause indirecte –sans doute- de cette irascibilité, de cette défiance, méfiance vis à vis des gens, rejet suspect… trop de demandes, envahissante, comme toujours, excessive si tant tellement, passionnée – en quel honneur?

Le tonnerre est enfin de la partie, éclat de voix sournois, furtif et soudain, sursauts apeurés, regards en biais… envie de se cacher, de se réfugier sous la couette, mais la lumière est si belle, fascinée comme toujours par ces éclairs lumineux, si parfaits, si merveilleusement monde, universels… Rester des éternités –il me semble- à les regarder, sous la pluie, trempée, les admirer, perdre le réflexe de prendre des photos, parce qu'ils sont de ces beautés qu'il serait vain d'immortaliser… simplement rester là, attendre que la nature se soit déchaînée, et bizarrement se sentir apaisée, prête pour de nouvelles prises de têtes…

Tout ceci n'a aucun sens, mais tout est si confus et j'ai si peur de m'avouer mes doutes, que les coucher sur le papier ne ferait que les rendre plus réels, encore plus terrifiants… simplement fermer les yeux, tenter de les oublier, toujours tout recommencer, éternelle fuite en avant éperdue mais sans but…

Dorénavant c'est ICI que ça se passera, étrangement depuis un an et demi j'ai pris l'habitude d'écrire ce que je ressens, fait, rêve, oublie, espère, et je suppose que ça me manquerais…

Bye bye mes petits camarades, portez-vous bien, et suivez si le cœur vous en dit ^o^.

"il est déjà trop tard parceque je serais grande..."